Alors que se profilent en Septembre prochain les Mondiaux d’escalade au Palais Omnisports de Paris Bercy, la présentation de l’évènement dans les locaux du CNOSF fut aussi l’occasion d’aborder l’avenir olympique de cette toute jeune discipline.
5 ans ! Si peu et tellement en même temps. 5 ans, c’est l’âge de la toute jeune fédération internationale d’escalade (IFSC). Certes, l’escalade en tant que sport existe, elle, depuis les années 80 mais était alors rattachée à l’UIAA (Union internationale des associations d’alpinisme), avant de prendre donc son envol en 2007. Et que de chemin parcouru depuis, car en septembre, ce n’est pas dans l’anonymat d’une petite ville que se dérouleront les championnats du monde, mais bien dans la ville lumière et dans l’une des plus grandes enceintes françaises, le POPB. Un si grand chemin auquel même Marco Scolaris, président de l’IFSC, ne s’attendait pas : «Personne n’aurait imaginé en 1985 à la naissance de ce sport que la discipline se retrouverait ici pour disputer des Championnats du monde à Bercy». Avec 78 pays au sein de la fédération, l’escalade (ou climbing), qui se revendique comme «un sport pour tous, que l’on pratique tous ensemble sans distinction d’âge, de sexe et mêlant personnes valides et touchés par un handicap» espère donc bien profiter de la vitrine de la capitale pour accroître son image sur la scène internationale, avant pourquoi pas de décrocher un ticket olympique. Un ticket plus proche que l’on ne le croit, l’escalade étant dans la short-list du CIO (avec 7 autres sports) pour intégrer les JO en 2020, 13 ans seulement après la création de sa fédération, un record.
«Mettre en lumière une discipline sportive confinée à l’anonymat»